Table des matières
I. Présentation du peuple Lobi
II. La conception sur la mort et sur l’au-delà chez les
Lobi
III. Les étapes principales du déroulement
des funérailles traditionnelles lobis
1. Les premières funérailles ou Biir
3. Les secondes funérailles ou Bobuur
Introduction
Les systèmes socio-politiques traditionnels des
sociétés non étatiques ont très peu fait l'objet d’études de la part des
historiens qui ont abandonné ce champ aux seuls Anthropologues. Le désintérêt
des historiens pour ce domaine de recherche tient selon Magloire SOME au fait
que la dynamique historique des institutions politiques précoloniale n'est pas
apparente ; ce qui donne l'impression que celles-ci sont statiques. On a ainsi
parfois mis en cause le conservatisme de nombreuses sociétés africaines. Depuis
la colonisation, les sociétés traditionnelles sont confrontées au phénomène
d'acculturation consécutif au choc entre cultures africaines et occidentales.
Elles ont dû concéder une adaptation aux nouveaux systèmes politiques issus de
la colonisation tout en en conservant le subsrrarurn de leurs institutions
ancestrales comme modèle de référence identitaire. Les cultures africaines si
elles n’ont pas été assez étudiées car traitées de vétustes, constituent un
riche patrimoine pour l’Afrique. En pays Lobi, société sans pouvoir centralisé
qui se trouve à cheval entre le sud-Ouest du Burkina, le nord-ouest du Ghana et
en Côte d’Ivoire notamment dans la région de Bouna, le phénomène mettant fin à
la vie qu’est la mort revêt un sens culturel singulier : Il n’y a jamais
de mort sans cause outre la maladie. Tout un ensemble de rites entourent cet
événement depuis la maladie jusqu’aux dernières funérailles en passant par les
premières et la période de deuil.
Notre étude portera sur les rites funéraires en
pays Lobi, un aspect important et distinctif dans la culture de ce peuple
surnommé les Indiens de l’Afrique : Le peuple Lobi. Comment les Lobi
célèbrent-ils la mort ? Quelle est leur philosophie de la mort et de la vie dans
l’au-delà ? Voici des questions essentielles dont les réponses nous aideront à
mieux connaître ces femmes et ces hommes du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire
et du Ghana appelé le rameau Lobi. Mais avant tout qui sont les Lobis ?
I.
Présentation du peuple Lobi
Les Lobi ou le rameau Lobi sont un peuple
vivant dans trois (3) pays de l’Afrique de l’Ouest : Burkina Faso, Ghana, Côte
d’Ivoire.
Les Lobi vivent au Burkina Faso (région
Sud-Ouest), au Ghana (nord-ouest) et à la Côte d’Ivoire (région de Bouna, Volta
noire).
Selon certaines traditions historiques, les
Lobis dont le nom signifie en Lobiri (la langue des Lobi) "Enfants de la
Forêt", seraient originaires du nord du Ghana actuel après avoir traversé
le fleuve Mouhoun qui revêt d'ailleurs pour ces populations un caractère sacré.
Il convient de faire la différence entre le Lobi(le groupe ethnique parlant le
Lobiri et qui est une partie du grand groupe) et les Lobis qui constituent un
groupe, un rameau. Les groupes ethniques
que compose le rameau Lobi sont les Gans, les Birifor, les Dagara, les Lobi,
les Djans, les Pougouli…
L'histoire de la résistance lobi est d'ailleurs
très récente puisque tout au long de la période coloniale jusqu'au milieu du
XXe siècle les Lobi lancèrent des raids contre les Français et leurs escouades
de tirailleurs africains.
Le long de la frontière occidentale du Ghana et
sur la moitié est de la frontière ivoirienne, dans l'une des régions les plus
défavorisées du pays, plusieurs ethnies apparentées, au passé parfois commun,
forment l'une des communautés culturellement les riches du pays. Lobi, Dagara,
Gan, Birifor, Pwe et Dan se répartissent ainsi un vaste territoire autour des
villes de Gaoua, Loropéni, Batié, Diébougou et Dissen. Principalement présents
au Burkina Faso, ils comptent cependant de nombreux villages au Ghana et en
Côte d'Ivoire. Il est commun d'appeler "Lobi" cet ensemble d'ethnies
sans limiter cette appellation aux Lobi proprement dits.[1]
Figure
2 Photo à gauche : homme Dagara de Dissen avec des bandeaux traditionnels
(photo Christian COSTEAUX)
Traditionnellement, les lobi ont rejeté tout
type d’autorité politique centralisée. Néanmoins, certains groupes ethniques
comme les Djan ont même à ce jour des rois.
Le rameau Lobi est en majorité animiste. Mais
les pratiques varient d’une ethnie à une autre à l’intérieur du groupe.
Les Lobis(parlant Lobiri) par exemple ont pour
dieu de référence, Thangba yu (le Dieu Suprême), avec ses côtés le Thildar
(Thil = esprits de la nature). L’esprit des ancêtres a un grand rôle dans le
système religieux du rameau lobi
Figure
1 Des statuettes, divinités
lobies(Photos du Musée de Gaoua)[2]
Une partie du pays Lobi a été aussi
christianisé surtout à partir du 20ème siècle avec l’arrivée de
missionnaires catholiques à Dissine, Dano et autres grands centres. Les Lobis sont
connus comme un peuple guerrier. Considérés comme des fermiers, des chasseurs
et des éleveurs, ils sont avant tout des guerriers. C'est cette réputation qui
fait l'identité profonde des Lobi. Tout rappelle chez eux que leur histoire
s'est faite des résistances contre les raids des tribus voisines du Guiriko et
du Kénédougou et des razzias esclavagistes jusqu'au milieu du XIXe siècle :
leurs maisons sont des petits fortins impénétrables et l'arc et ses flèches
empoisonnées, dont aujourd'hui encore les populations rurales ne se séparent pas,
sont l'emblème de leurs talents guerriers.
L’histoire retient que les peuples du Sud-Ouest
du Burkina ont infligé d’énormes pertes au colon. Cachés derrière les maisons
et les grottes, les Lobis à l’aide des flèches empoisonnées ont tués plusieurs
soldats du colon malgré la supériorité des armes de l’adversaire. Mais leur
farouche résistance se heurtera à la concession des grands groupes ethniques du
Burkina notamment leurs petits-enfants, Les Mossis.
Figure
2 Photo de guerriers Lobis à
l'occasion de la célébration du 11 décembre 2017 à Gaoua, source :
Wakatesera, média en ligne
Au plan culturel, la musique, les autels et
l’art du statuaire des Lobi sont très bien considérés jusqu’à ce jour malgré la
modernité. Les lobis sont réputés être beaucoup attachés à leur culture et
jusqu’à ce jour, l’initiation est un passage obligatoire pour entrer dans le
cercle des hommes ou des femmes.
Figure 3 La cuisine d'une femme Lobi
Le pays lobi regorge de nombreux sites
touristiques : Les ruines de Loropéni (inscrites dans patrimoine mondial
de l’UNESCO) ; les sanctuaires Gans, les grottes de Diébougou…
L'architecture
Lobi est très particulière et se révèle être la plus avancée et la plus belle
du Burkina Faso avec bien-sûr celle des Gourounsi Kasséna. Les habitations Lobi
sont consituées d'une large concession rectangulaire de type forteresse appelée
soukala et dont l'entrée se situe sur la terrasse qui n'est traditionnellement
accessible qu'avec une échelle que les familles peuvent retirer pour se
défendre des attaques. La terrasse ainsi formée par la construction permet de dormir
en plein air durant les nuits les plus chaudes précédent l'hivernage. Une cour
intérieure permet de protéger les animaux domestiques et de faire la cuisine.[3]
Figure 4
Photo à droite : une construction typique du pays lobi : soukala en rectancle,
sans ouverture latérale, avec une large terrasse et des mur en boudin de terre
(photo Christian COSTEAUX) .
On
reconnait donc facilement les hameaux de cette ethnie. Les strates de banco
formées en lignes les différencient en outre particulièrement des formations en
"briques". Il faut d'ailleurs noter que les Gan sont la seule
communauté du groupe Lobi qui n'ait pas adopté cette architecture (il s'agit
plutôt chez eux de cases rondes assez classiques).
II.
La conception sur la mort et sur l’au-delà chez
les Lobi
Les
Lobi ont un mythe pour expliquer l’origine de la mort. Quand elle survient, la
mort est considérée comme un voyage de l’âme de cette terre vers l’au-delà.
L’au-delà est un décalque de cette terre mais tout en positif. Dans l’au-delà,
l’harmonie originelle est retrouvée. C’est pourquoi, les habitants de l’au-delà
sont vénérés des Lobis en quête d’harmonie à tout point de vue. Chez les Lobis,
une personne décédée peut revenir sous forme de bébé pour naitre à nouveau ou
se révéler spirituellement à une personne de la famille qui doit la vénérer et
lui faire de continuelles sacrifices.
Figure 5
Image d'illustration sur les consultations divinatoires en pays lobi
Les
morts ne sont pas vraiment morts chez les Lobis dans la mesure où on conserve
toujours les repas du défunt les jours suivants son décès. Pendant le temps de
deuil, la consommation de certains aliments comme les oignons sont prohibés
dans la famille du défunt car ceux chasseraient l’âme de la personne décédée
qui ne pourra plus retourner dans la famille.
III.
Les étapes principales du déroulement des funérailles
traditionnelles lobis
Il convient de rappeler que le rameau Lobi
regroupe beaucoup de groupes ethniques avec quelques petites différences dans
la façon de célébrer les funérailles. Le groupe ethnique Lobi et Birifor ont
des pratiques presque identiques, et la majeure partie de leurs rites se
retrouvent chez les autres. Tout décès d'un adulte lobi est suivi de
deux grandes funérailles : les premières funérailles ou
Biir et les secondes funérailles ou Bobuur. Entre les deux s'écoule
le temps de deuil.
La
célébration de la mort chez les Lobi est ponctuée de plusieurs cérémonies.
1.
Les premières funérailles ou Biir
a) Rites
Préliminaires pour le cas des funérailles d’une personne âgée (60 à 90 ans)
Cela demande des consultations
divinatoires pour savoir s’il faut faire les funérailles ou non.
Au
moins deux devins sont consultés pour savoir si les mânes autorisent ou pas les
funérailles du défunt. Si la réponse est positive, des funérailles normales,
longues sont organisées pour la personne âgée, autrement on se contentera de
simples funérailles comme celles de jeunes personnes. Il faut attendre les résultats des
consultations avant d’annoncer le décès.
b) Annonce
du décès
Une
succession d’actions annonce les funérailles en pays lobi :
-
Cris de désolation des femmes pour avertir le voisinage et le village du
malheur. Si les cris des femmes sont entendus en premier, cela ne confirme pas
forcément le décès car pour le Lobi, les femmes sont émotionnelles peuvent
pleurer quand bien-même que la personne n’est pas décédée. Généralement,
lorsque la voix du chef de famille se mêle aux cris des femmes, on ne doute
plus sur le décès.
-
Coups de fusil pour annoncer au lointain le malheur ;
-
Pleurs des femmes et des hommes à chaudes larmes dans la maison mortuaire ;
-
Jet d’épis de mil, de sorgho, de maïs, et d’autres céréales ;
-
Casse de canaris et d’autres ustensiles de cuisine en argile ;
-
Déambulation autour de la maison et du cadavre pour exprimer que la famille est
en deuil
-
Envoi des émissaires dans les villages alliés pour avertir les parents et amis
du décès
-
Cohue rapide autour des personnes endeuillées
Figure 6 Une femme lobi en pleurs pour avoir
perdu un proche
c)
Début des funérailles et expressions de douleur
-
Installation du défunt dans une chambre ou dans le vestibule de la maison
Figure 7 Exposition d'un corps lobi lors des
premières funérailles
-
Dépôt au pied du défunt des trésors familiaux (mille cauris sacrés)
-
Arrivée des balafonistes et autres musiciens
Figure 8 Moments de dance au rythme du
balafon
-
Premier jeu du balafon avec musique spéciale pour l’homme et pour la femme au
début
-
Ouverture
des funérailles par le ‘‘père’’ du défunt par un jet de 20 cauris symboliques
sur le balafon qui interprètera musicalement le geste (don au défunt pour ses
dépenses de voyage) - Jet de cauris de la part des participants surtout hommes
- les femmes jettent leurs cauris et autres provisions pour le défunt près du
cadavre - Suite des pleurs dans un désordre total signe de ce que provoque la
mort dans une famille - les fossoyeurs ramollissent le cadavre et l’attachent
dans une natte traditionnelle - Premier interrogatoire du défunt par les
membres de son patriclan (famille agnatique) - Toilette funèbre en temps
opportun - habillement du cadavre de ses plus beaux atours.
Le
corps est mis dans une natte traditionnelle et une personne initiée l’interroge
sur les causes de sa mort et qui doit prendre en charge les enfants et les ou
la femme du défunt.
Figure 9 Moment de consultation du mort
d) Enterrement
et fin des premières funérailles
La
décision d’enterrement est toujours prise par le ‘‘père’’ des funérailles -
Transfert du cadavre pour l’enterrement effectué par les fossoyeurs dans une
nouvelle tombe creusée ou dans une ancienne tombe familiale rouverte pour la
circonstance (caveau familial) - Pleurs intenses d’adieu, coups de fusil,
dispersion de la plupart des participants - Possibilité d’une seconde nuit de
veillée funèbre avec jeu de balafon, jet de cauris, danses, animation funèbre
même en l’absence du cadavre - rangement des affaires du défunt dans une
chambre et installation d’un bâton ou gboo le représentant toujours dans le
cercle familial à côté de l’arc et le carquois de l’homme ou de la canne et
d’autres effets de la femme.
Les
premières funérailles suspendent les activités de la famille et du village. La
solidarité dans le deuil est ici très forte. Les funérailles durent deux à trois
jours.
Figure 10 Enterrement en pays lobi
La fin des premières funérailles se
caractérisent par le rasage de tête pour les parents proches du défunt en signe
de deuil, début du veuvage avec ses marques distinctives (lavage, port de
feuilles, de tige de mil, impureté rituelle de la part de la veuve ou du veuf).
2.
La période de deuil
Entre
les premières funérailles et les dernières, s’écoule un temps de deuil. Pendant
cette période, la famille du défunt doit observer un certain nombre de
rites :
-Les
veuves/veufs ne se lavent pas et ont des rites à faire
-
Consultations diverses des devins pour connaitre les raisons de la mort du
défunt et régler tous les blocages possibles au voyage de l’âme du défunt vers
le séjour des morts ;
-
Sacrifices divers de volailles et d’animaux ;
Pendant
le temps de deuil qui sépare les deux funérailles, la famille du defunt doit se
préparer matériellement et financièrement les secondes et dernières funérailles :
-
Rechercher des animaux et des céréales nécessaires pour la célébration des
secondes
Funérailles
(germination du sorgho ou du mil pour le dolo).
3.
Les secondes funérailles ou Bobuur
Après
tous les réglages religieux et surtout sacrificiels pour permettre le voyage effectif
de l’âme du défunt, ont lieu les secondes funérailles ou Bobuur. Elles sont
importantes suivant le rang et la considération sociale dont jouit le défunt.
Elles sont organisées en fonction des clans et des traditions locales. Elles
peuvent être symboliques ou très fastes. Pour les vieilles personnes défuntes, elles peuvent
durer une semaine avec des manifestations qui drainent un grand monde encore
dans la maison du disparu. Quelques lamentations rituelles sont entendues les
premiers jours. Mais le ton cède vite à la joie et à une ambiance de fête
traditionnelle. On regrette bien le départ définitif d’un être cher vers
l’autre monde d’où on ne peut plus revenir, mais aussi on fête l’entrée d’un
nouvel ambassadeur des hommes dans le monde des ancêtres. Ainsi le premier
grand jour des secondes funérailles est appelé Bowiri et consiste à faire des
consultations divinatoires et divers sacrifices de réparation pour les fautes
du défunt. Il y a ce jour-là des pleurs bruyants. Il y a une sorte de re-jeu
des premières funérailles pendant un laps de temps assez raisonnable.
Le
deuxième jour ou Bièli-wiri ou Jèvi-wiri, on procède à de nombreux sacrifices
pour mettre en route le défunt à qui on dit adieu. C’est après cela que
s’ouvrira une véritable ambiance de fête où les orphelins, les veufs et les
veuves sont réintégrés dans la vie sociale à travers un grand repas rituel
consommé souvent sur la terrasse des maisons lobi. Le troisième jour ou
Khîdîgba-wiri, les fossoyeurs sortent de la maison toutes les saletés du défunt
et rompent de manière symbolique tout ce qui pourrait retenir dans la maison
l’âme du défunt. Ils les conduisent vers l’Est, la route du pays des morts.
S’instaure alors une véritable fête familiale et villageoise pour célébrer
l’entrée du défunt dans le royaume des morts. Le quatrième jour où
Jùkuulbîsa-wiri, une grande danse traditionnelle honorera enfin le défunt pour
valoriser ses qualités paysannes, honneurs sensés convaincre les ancêtres pour
qu’ils accueillent celui qui frappe maintenant à leur porte. Les réjouissances
officielles prennent fin avec ce quatrième grand jour des secondes funérailles.
Les parents proches resteront dans la maison
du défunt pour ranger le matériel et pour régler les questions d’héritage des
biens et des charges. Les veufs et les veuves reprennent leur vie sociale
normale. Sans relater tous les détails de ces funérailles traditionnelles, nous
remarquons une organisation sociale bien définie dans les rites de ce peuple
sans écriture mais qui conserve fidèlement depuis des générations des rites
immémoriaux. C’est dans ces rites que transparaît une certaine conception de la
mort et de la vie dans l’au-delà qui mérite notre attention.[4]
Conclusion
Si
le peuple lobi se trouve aujourd’hui à cheval entre le Burkina, le Ghana et la
Côte D’Ivoire, cela est en partie dû aux frontières artificielles érigées par
le colon. Ce peuple connu pour sa bravoure, sa loyauté et son attachement à sa
culture accorde une place importante aux rites funéraires. Notre étude portant
sur les funérailles traditionnelles et la philosophie de la mort chez les Lobi
nous a permis de comprendre la richesse culturelle de ce peuple. Malgré la
menace que subit les cultures traditionnelles africaines sous le prisme de la
mondialisation, le peuple lobi a pu jusqu’à ce jour préserver certains aspects
de sa culture dont la manière de célébrer les morts. Ce peuple a une conception
particulière de la mort et croit fermement que de bonnes funérailles peuvent
contribuer à une bonne place dans l’au-déla. Mais jusqu’à quand les cultures
traditionnelles africaines résisteront-ils à l’invasion des cultures occidentales ?
Bibliographie
Abbé Hervé Sansan POODA, Funérailles
traditionnelles et philosophie de la mort chez les Lobi, 17 p ;
Magloire
SOME, Le sacré et le système politique traditionnel' des Dagara du Burkina à
l'épreuve de la colonisation, Rev. CAMES - Série B, vol. 01, 1999, 16 p.
Webographie :
Site
internet du musée de Gaoua, https://www.burkinatourism.com/Gaoua-Le-musee-des-civilisations-du-peuple-lobi.html,
consulté le 29/03/2022 à 21h
Site
web de EENI Global Business School, https://www.hauniversity.org/fr/Lobi.shtml
Site
web planète Burkina, https://www.planete-burkina.com/ethnies_burkina_faso.php,
consulté le 29/03/2022 à 20h