jeudi 8 décembre 2022

Funérailles traditionnelles et philosophie de la mort chez les Lobis

 Table des matières

Introduction. 2

I.       Présentation du peuple Lobi 3

II.      La conception sur la mort et sur l’au-delà chez les Lobi 8

III.         Les étapes principales du déroulement des funérailles traditionnelles lobis. 9

1.      Les premières funérailles ou Biir. 9

2.      La période de deuil 12

3.      Les secondes funérailles ou Bobuur. 13

Conclusion. 14

 Introduction

Les systèmes socio-politiques traditionnels des sociétés non étatiques ont très peu fait l'objet d’études de la part des historiens qui ont abandonné ce champ aux seuls Anthropologues. Le désintérêt des historiens pour ce domaine de recherche tient selon Magloire SOME au fait que la dynamique historique des institutions politiques précoloniale n'est pas apparente ; ce qui donne l'impression que celles-ci sont statiques. On a ainsi parfois mis en cause le conservatisme de nombreuses sociétés africaines. Depuis la colonisation, les sociétés traditionnelles sont confrontées au phénomène d'acculturation consécutif au choc entre cultures africaines et occidentales. Elles ont dû concéder une adaptation aux nouveaux systèmes politiques issus de la colonisation tout en en conservant le subsrrarurn de leurs institutions ancestrales comme modèle de référence identitaire. Les cultures africaines si elles n’ont pas été assez étudiées car traitées de vétustes, constituent un riche patrimoine pour l’Afrique. En pays Lobi, société sans pouvoir centralisé qui se trouve à cheval entre le sud-Ouest du Burkina, le nord-ouest du Ghana et en Côte d’Ivoire notamment dans la région de Bouna, le phénomène mettant fin à la vie qu’est la mort revêt un sens culturel singulier : Il n’y a jamais de mort sans cause outre la maladie. Tout un ensemble de rites entourent cet événement depuis la maladie jusqu’aux dernières funérailles en passant par les premières et la période de deuil.

Notre étude portera sur les rites funéraires en pays Lobi, un aspect important et distinctif dans la culture de ce peuple surnommé les Indiens de l’Afrique : Le peuple Lobi. Comment les Lobi célèbrent-ils la mort ? Quelle est leur philosophie de la mort et de la vie dans l’au-delà ? Voici des questions essentielles dont les réponses nous aideront à mieux connaître ces femmes et ces hommes du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire et du Ghana appelé le rameau Lobi. Mais avant tout qui sont les Lobis ?

 

I.             Présentation du peuple Lobi

 

Les Lobi ou le rameau Lobi sont un peuple vivant dans trois (3) pays de l’Afrique de l’Ouest : Burkina Faso, Ghana, Côte d’Ivoire.

Les Lobi vivent au Burkina Faso (région Sud-Ouest), au Ghana (nord-ouest) et à la Côte d’Ivoire (région de Bouna, Volta noire).

Selon certaines traditions historiques, les Lobis dont le nom signifie en Lobiri (la langue des Lobi) "Enfants de la Forêt", seraient originaires du nord du Ghana actuel après avoir traversé le fleuve Mouhoun qui revêt d'ailleurs pour ces populations un caractère sacré. Il convient de faire la différence entre le Lobi(le groupe ethnique parlant le Lobiri et qui est une partie du grand groupe) et les Lobis qui constituent un groupe, un rameau.  Les groupes ethniques que compose le rameau Lobi sont les Gans, les Birifor, les Dagara, les Lobi, les Djans, les Pougouli…

L'histoire de la résistance lobi est d'ailleurs très récente puisque tout au long de la période coloniale jusqu'au milieu du XXe siècle les Lobi lancèrent des raids contre les Français et leurs escouades de tirailleurs africains.

Le long de la frontière occidentale du Ghana et sur la moitié est de la frontière ivoirienne, dans l'une des régions les plus défavorisées du pays, plusieurs ethnies apparentées, au passé parfois commun, forment l'une des communautés culturellement les riches du pays. Lobi, Dagara, Gan, Birifor, Pwe et Dan se répartissent ainsi un vaste territoire autour des villes de Gaoua, Loropéni, Batié, Diébougou et Dissen. Principalement présents au Burkina Faso, ils comptent cependant de nombreux villages au Ghana et en Côte d'Ivoire. Il est commun d'appeler "Lobi" cet ensemble d'ethnies sans limiter cette appellation aux Lobi proprement dits.[1]

 

 

Figure 2 Photo à gauche : homme Dagara de Dissen avec des bandeaux traditionnels (photo Christian COSTEAUX)

 

Traditionnellement, les lobi ont rejeté tout type d’autorité politique centralisée. Néanmoins, certains groupes ethniques comme les Djan ont même à ce jour des rois.

Le rameau Lobi est en majorité animiste. Mais les pratiques varient d’une ethnie à une autre à l’intérieur du groupe.

Les Lobis(parlant Lobiri) par exemple ont pour dieu de référence, Thangba yu (le Dieu Suprême), avec ses côtés le Thildar (Thil = esprits de la nature). L’esprit des ancêtres a un grand rôle dans le système religieux du rameau lobi

 

Figure 1 Des statuettes, divinités lobies(Photos du Musée de Gaoua)[2]

 

 

 

 

Une partie du pays Lobi a été aussi christianisé surtout à partir du 20ème siècle avec l’arrivée de missionnaires catholiques à Dissine, Dano et autres grands centres. Les Lobis sont connus comme un peuple guerrier. Considérés comme des fermiers, des chasseurs et des éleveurs, ils sont avant tout des guerriers. C'est cette réputation qui fait l'identité profonde des Lobi. Tout rappelle chez eux que leur histoire s'est faite des résistances contre les raids des tribus voisines du Guiriko et du Kénédougou et des razzias esclavagistes jusqu'au milieu du XIXe siècle : leurs maisons sont des petits fortins impénétrables et l'arc et ses flèches empoisonnées, dont aujourd'hui encore les populations rurales ne se séparent pas, sont l'emblème de leurs talents guerriers.

L’histoire retient que les peuples du Sud-Ouest du Burkina ont infligé d’énormes pertes au colon. Cachés derrière les maisons et les grottes, les Lobis à l’aide des flèches empoisonnées ont tués plusieurs soldats du colon malgré la supériorité des armes de l’adversaire. Mais leur farouche résistance se heurtera à la concession des grands groupes ethniques du Burkina notamment leurs petits-enfants, Les Mossis.   

 

 

 

Figure 2 Photo de guerriers Lobis à l'occasion de la célébration du 11 décembre 2017 à Gaoua, source : Wakatesera, média en ligne

 

Au plan culturel, la musique, les autels et l’art du statuaire des Lobi sont très bien considérés jusqu’à ce jour malgré la modernité. Les lobis sont réputés être beaucoup attachés à leur culture et jusqu’à ce jour, l’initiation est un passage obligatoire pour entrer dans le cercle des hommes ou des femmes.

Figure 3 La cuisine d'une femme Lobi

Le pays lobi regorge de nombreux sites touristiques : Les ruines de Loropéni (inscrites dans patrimoine mondial de l’UNESCO) ; les sanctuaires Gans, les grottes de Diébougou…

L'architecture Lobi est très particulière et se révèle être la plus avancée et la plus belle du Burkina Faso avec bien-sûr celle des Gourounsi Kasséna. Les habitations Lobi sont consituées d'une large concession rectangulaire de type forteresse appelée soukala et dont l'entrée se situe sur la terrasse qui n'est traditionnellement accessible qu'avec une échelle que les familles peuvent retirer pour se défendre des attaques. La terrasse ainsi formée par la construction permet de dormir en plein air durant les nuits les plus chaudes précédent l'hivernage. Une cour intérieure permet de protéger les animaux domestiques et de faire la cuisine.[3]

 

Figure 4 Photo à droite : une construction typique du pays lobi : soukala en rectancle, sans ouverture latérale, avec une large terrasse et des mur en boudin de terre (photo Christian COSTEAUX) .

On reconnait donc facilement les hameaux de cette ethnie. Les strates de banco formées en lignes les différencient en outre particulièrement des formations en "briques". Il faut d'ailleurs noter que les Gan sont la seule communauté du groupe Lobi qui n'ait pas adopté cette architecture (il s'agit plutôt chez eux de cases rondes assez classiques).

 

 

II.           La conception sur la mort et sur l’au-delà chez les Lobi

Les Lobi ont un mythe pour expliquer l’origine de la mort. Quand elle survient, la mort est considérée comme un voyage de l’âme de cette terre vers l’au-delà. L’au-delà est un décalque de cette terre mais tout en positif. Dans l’au-delà, l’harmonie originelle est retrouvée. C’est pourquoi, les habitants de l’au-delà sont vénérés des Lobis en quête d’harmonie à tout point de vue. Chez les Lobis, une personne décédée peut revenir sous forme de bébé pour naitre à nouveau ou se révéler spirituellement à une personne de la famille qui doit la vénérer et lui faire de continuelles sacrifices.

 

 

Figure 5 Image d'illustration sur les consultations divinatoires en pays lobi

Les morts ne sont pas vraiment morts chez les Lobis dans la mesure où on conserve toujours les repas du défunt les jours suivants son décès. Pendant le temps de deuil, la consommation de certains aliments comme les oignons sont prohibés dans la famille du défunt car ceux chasseraient l’âme de la personne décédée qui ne pourra plus retourner dans la famille.

III.         Les étapes principales du déroulement des funérailles traditionnelles lobis

Il convient de rappeler que le rameau Lobi regroupe beaucoup de groupes ethniques avec quelques petites différences dans la façon de célébrer les funérailles. Le groupe ethnique Lobi et Birifor ont des pratiques presque identiques, et la majeure partie de leurs rites se retrouvent chez les autres. Tout décès d'un adulte lobi est suivi de deux grandes funérailles : les premières funérailles ou Biir et les secondes funérailles ou Bobuur. Entre les deux s'écoule le temps de deuil.

La célébration de la mort chez les Lobi est ponctuée de plusieurs cérémonies.

1.    Les premières funérailles ou Biir

 

a)      Rites Préliminaires pour le cas des funérailles d’une personne âgée (60 à 90 ans)

 Cela demande des consultations divinatoires pour savoir s’il faut faire les funérailles ou non.

Au moins deux devins sont consultés pour savoir si les mânes autorisent ou pas les funérailles du défunt. Si la réponse est positive, des funérailles normales, longues sont organisées pour la personne âgée, autrement on se contentera de simples funérailles comme celles de jeunes personnes.  Il faut attendre les résultats des consultations avant d’annoncer le décès.

 

b)     Annonce du décès

Une succession d’actions annonce les funérailles en pays lobi :

- Cris de désolation des femmes pour avertir le voisinage et le village du malheur. Si les cris des femmes sont entendus en premier, cela ne confirme pas forcément le décès car pour le Lobi, les femmes sont émotionnelles peuvent pleurer quand bien-même que la personne n’est pas décédée. Généralement, lorsque la voix du chef de famille se mêle aux cris des femmes, on ne doute plus sur le décès.

- Coups de fusil pour annoncer au lointain le malheur ;

- Pleurs des femmes et des hommes à chaudes larmes dans la maison mortuaire ;

- Jet d’épis de mil, de sorgho, de maïs, et d’autres céréales ;

- Casse de canaris et d’autres ustensiles de cuisine en argile ;

- Déambulation autour de la maison et du cadavre pour exprimer que la famille est en deuil

- Envoi des émissaires dans les villages alliés pour avertir les parents et amis du décès

- Cohue rapide autour des personnes endeuillées

Figure 6 Une femme lobi en pleurs pour avoir perdu un proche

c) Début des funérailles et expressions de douleur

- Installation du défunt dans une chambre ou dans le vestibule de la maison

Figure 7 Exposition d'un corps lobi lors des premières funérailles

 

- Dépôt au pied du défunt des trésors familiaux (mille cauris sacrés)

- Arrivée des balafonistes et autres musiciens

Figure 8 Moments de dance au rythme du balafon

- Premier jeu du balafon avec musique spéciale pour l’homme et pour la femme au début

- Ouverture des funérailles par le ‘‘père’’ du défunt par un jet de 20 cauris symboliques sur le balafon qui interprètera musicalement le geste (don au défunt pour ses dépenses de voyage) - Jet de cauris de la part des participants surtout hommes - les femmes jettent leurs cauris et autres provisions pour le défunt près du cadavre - Suite des pleurs dans un désordre total signe de ce que provoque la mort dans une famille - les fossoyeurs ramollissent le cadavre et l’attachent dans une natte traditionnelle - Premier interrogatoire du défunt par les membres de son patriclan (famille agnatique) - Toilette funèbre en temps opportun - habillement du cadavre de ses plus beaux atours.

Le corps est mis dans une natte traditionnelle et une personne initiée l’interroge sur les causes de sa mort et qui doit prendre en charge les enfants et les ou la femme du défunt.

Figure 9 Moment de consultation du mort

 

d)     Enterrement et fin des premières funérailles

La décision d’enterrement est toujours prise par le ‘‘père’’ des funérailles - Transfert du cadavre pour l’enterrement effectué par les fossoyeurs dans une nouvelle tombe creusée ou dans une ancienne tombe familiale rouverte pour la circonstance (caveau familial) - Pleurs intenses d’adieu, coups de fusil, dispersion de la plupart des participants - Possibilité d’une seconde nuit de veillée funèbre avec jeu de balafon, jet de cauris, danses, animation funèbre même en l’absence du cadavre - rangement des affaires du défunt dans une chambre et installation d’un bâton ou gboo le représentant toujours dans le cercle familial à côté de l’arc et le carquois de l’homme ou de la canne et d’autres effets de la femme.

Les premières funérailles suspendent les activités de la famille et du village. La solidarité dans le deuil est ici très forte. Les funérailles durent deux à trois jours.

Figure 10 Enterrement en pays lobi

 La fin des premières funérailles se caractérisent par le rasage de tête pour les parents proches du défunt en signe de deuil, début du veuvage avec ses marques distinctives (lavage, port de feuilles, de tige de mil, impureté rituelle de la part de la veuve ou du veuf).

2.    La période de deuil

Entre les premières funérailles et les dernières, s’écoule un temps de deuil. Pendant cette période, la famille du défunt doit observer un certain nombre de rites :

-Les veuves/veufs ne se lavent pas et ont des rites à faire

- Consultations diverses des devins pour connaitre les raisons de la mort du défunt et régler tous les blocages possibles au voyage de l’âme du défunt vers le séjour des morts ;

- Sacrifices divers de volailles et d’animaux ;

Pendant le temps de deuil qui sépare les deux funérailles, la famille du defunt doit se préparer matériellement et financièrement les secondes et dernières funérailles :

- Rechercher des animaux et des céréales nécessaires pour la célébration des secondes

Funérailles (germination du sorgho ou du mil pour le dolo).

3.    Les secondes funérailles ou Bobuur

Après tous les réglages religieux et surtout sacrificiels pour permettre le voyage effectif de l’âme du défunt, ont lieu les secondes funérailles ou Bobuur. Elles sont importantes suivant le rang et la considération sociale dont jouit le défunt. Elles sont organisées en fonction des clans et des traditions locales. Elles peuvent être symboliques ou très fastes. Pour  les vieilles personnes défuntes, elles peuvent durer une semaine avec des manifestations qui drainent un grand monde encore dans la maison du disparu. Quelques lamentations rituelles sont entendues les premiers jours. Mais le ton cède vite à la joie et à une ambiance de fête traditionnelle. On regrette bien le départ définitif d’un être cher vers l’autre monde d’où on ne peut plus revenir, mais aussi on fête l’entrée d’un nouvel ambassadeur des hommes dans le monde des ancêtres. Ainsi le premier grand jour des secondes funérailles est appelé Bowiri et consiste à faire des consultations divinatoires et divers sacrifices de réparation pour les fautes du défunt. Il y a ce jour-là des pleurs bruyants. Il y a une sorte de re-jeu des premières funérailles pendant un laps de temps assez raisonnable.

Le deuxième jour ou Bièli-wiri ou Jèvi-wiri, on procède à de nombreux sacrifices pour mettre en route le défunt à qui on dit adieu. C’est après cela que s’ouvrira une véritable ambiance de fête où les orphelins, les veufs et les veuves sont réintégrés dans la vie sociale à travers un grand repas rituel consommé souvent sur la terrasse des maisons lobi. Le troisième jour ou Khîdîgba-wiri, les fossoyeurs sortent de la maison toutes les saletés du défunt et rompent de manière symbolique tout ce qui pourrait retenir dans la maison l’âme du défunt. Ils les conduisent vers l’Est, la route du pays des morts. S’instaure alors une véritable fête familiale et villageoise pour célébrer l’entrée du défunt dans le royaume des morts. Le quatrième jour où Jùkuulbîsa-wiri, une grande danse traditionnelle honorera enfin le défunt pour valoriser ses qualités paysannes, honneurs sensés convaincre les ancêtres pour qu’ils accueillent celui qui frappe maintenant à leur porte. Les réjouissances officielles prennent fin avec ce quatrième grand jour des secondes funérailles.

 Les parents proches resteront dans la maison du défunt pour ranger le matériel et pour régler les questions d’héritage des biens et des charges. Les veufs et les veuves reprennent leur vie sociale normale. Sans relater tous les détails de ces funérailles traditionnelles, nous remarquons une organisation sociale bien définie dans les rites de ce peuple sans écriture mais qui conserve fidèlement depuis des générations des rites immémoriaux. C’est dans ces rites que transparaît une certaine conception de la mort et de la vie dans l’au-delà qui mérite notre attention.[4]

    

 

      

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

              

Conclusion

Si le peuple lobi se trouve aujourd’hui à cheval entre le Burkina, le Ghana et la Côte D’Ivoire, cela est en partie dû aux frontières artificielles érigées par le colon. Ce peuple connu pour sa bravoure, sa loyauté et son attachement à sa culture accorde une place importante aux rites funéraires. Notre étude portant sur les funérailles traditionnelles et la philosophie de la mort chez les Lobi nous a permis de comprendre la richesse culturelle de ce peuple. Malgré la menace que subit les cultures traditionnelles africaines sous le prisme de la mondialisation, le peuple lobi a pu jusqu’à ce jour préserver certains aspects de sa culture dont la manière de célébrer les morts. Ce peuple a une conception particulière de la mort et croit fermement que de bonnes funérailles peuvent contribuer à une bonne place dans l’au-déla. Mais jusqu’à quand les cultures traditionnelles africaines résisteront-ils à l’invasion des cultures occidentales ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bibliographie

Abbé Hervé Sansan POODA, Funérailles traditionnelles et philosophie de la mort chez les Lobi, 17 p ;

Magloire SOME, Le sacré et le système politique traditionnel' des Dagara du Burkina à l'épreuve de la colonisation, Rev. CAMES - Série B, vol. 01, 1999, 16 p.

 

Webographie :

Site internet du musée de Gaoua, https://www.burkinatourism.com/Gaoua-Le-musee-des-civilisations-du-peuple-lobi.html, consulté le 29/03/2022 à 21h

Site web de EENI Global Business School, https://www.hauniversity.org/fr/Lobi.shtml

Site web planète Burkina, https://www.planete-burkina.com/ethnies_burkina_faso.php, consulté le 29/03/2022 à 20h

 

 

 

 

 

 

 

 



[1] Planète Burkina.com consulté le 29/03/2022 à 20h.

[2] Photos prises sur le site du Musée de Gaoua, 29/03/2022 à 21h

[3] Planète Burkina.com, consulté le 29/03/2022 à 21h

[4] Funérailles traditionnelles et philosophie de la mort chez les Lobi, article de POODA Sansan Hervé, page 4