jeudi 28 juin 2018

Miss Cj prône la cohésion sociale à travers un concours de photos



                  Miss Cj prône la cohésion sociale à travers un concours de photos

La miss du département communication et journalisme de l’Université Ouaga 1 Pr Joseph KI ZERBO communément appelé ‘’ Miss CJ ‘’ a organisé un concours de photo sur la cohésion sociale.
Pour Danielle Irère Coulibaly, cet acte constitue sa participation pour le développement du Faso.
Le concours concernait les différents étudiants en communication et journalisme.
Il s’agissait pour les différents candidats de présenter trois photos illustrant le thème de la cohésion sociale et accompagnées de légendes.
Les membres du jury étaient composés essentiellement des enseignants de l’université Ouaga 1.
Lucien KAMBOU, étudiant en 3ème année de journalisme a remporté le 1er prix.
Voici le travail qui lui a valu cette place.










   Légende : Sur la même table et avec un même objectif : La cohésion entre les différents bords religieux au Faso, à partir de la gauche, le Prêtre Joseph CLOCHARD 1er, l’Imam Séni NANA 2e et le Pasteur Abel KOUSSOUBE 4e








Légende : La SNC Bobo 2018 un cadre pour briser les barrières ethniques au Burkina Faso : Différents peuples réunis dans une photo de famille








Légende  : La police se rapproche de la population dont elle assure la sécurité : Forces de l’ordre et population ne sont pas des ennemis ; ce policier explique aux festivaliers de la SNC la raison d’être de la police

samedi 19 mai 2018

Les étudiants en 3ème année de journalisme de l'université Ouaga 1 Pr Joseph Ki ZERBO retournent de la 19ème Semaine nationale de la culture après 10 jours de travail Commando


                       19e édition de la SNC Bobo 2018


Après 10 jours de dur labeur les étudiants en 3e année de  Journalisme de l’Université Ouaga1 rejoignent Ouagadougou


Les étudiants en communication et journalisme/option journalisme de l’Université Ouaga Pr Joseph KI ZERBO sont de retour à Ouagadougou. Après dix jours de travail  à la 19e édition de la Semaine nationale de la culture Bobo 2018, l’équipe conduite par Moussa TRAORE a regagné la capitale dans l’après-midi du lundi 02 avril 2018.

« 
Passagers à bord ». Ainsi,  M. Moussa TRAORE, encadreur des étudiants lance l’appel pour le retour à Ouagadougou.
Vite les étudiants embarquent. Certains se sont rapidement érigés en de véritables apprentis. Percé sur le haut du camion, Abdoul Rahim GNEGNE et Nathanaël KALGUIE s’occupent de l’emballage des bagages. Il est 7h30 au centre d’accueil Sonapost de Bobo Dioulasso, à Moria village. Quelques temps après le véhicule bouge. « Au revoir Bobo Dioulasso ! », se disent-ils. Ce sont des étudiants complètement fatigués et pressés de rejoindre leurs demeures. Certains sont adossés à leurs sièges, d’autres accroupis. On lit sur les visages, ‘’un séjour pénible’’. Toutefois ils se réjouissent  des expériences acquises par cette formation intensive et ces moments passés avec les camarades.
Le sous-chef Nadine ZONGO  témoigne : «…Nous avons appris beaucoup de choses et c’est l’essentiel. ». Pour Georges YOUL, cette sortie au-delà de la formation a permis aux étudiants de mieux se connaitre, à se côtoyer.




M. Moussa TRAORE, encadreur, se réjouis de cette sortie.

«  La SNC s’est bien passé, en peu de temps les étudiants ont appris beaucoup de choses, ce qui pourrait prendre plus d’un semestre si c’était en classe. C’est la raison de notre venue à la SNC. » A-t-il laissé entendre.
Sur la question du comportement des étudiants, il affirme avoir  passé de beaux moments avec ces derniers.
« J’apprécie positivement le comportement des étudiants. Je m’attendais à des situations plus difficiles mais j’ai vu finalement que c’est la vie en famille, c’est la convivialité. » A-t-il précisé.
                       Une escale à Boromo pour prendre un peu d’énergie
À 11h, le groupe arrive à Boromo. M. TRAORE accorde 30mn  aux étudiants pour s’acheter ce qu’ils veulent. Chacun se précipite pour s’acheter de l’eau et quelque chose à grignoter. Cette fois ci les étudiants n’ont pas cédé à la séduction des poulets rôtis de Boromo. Puis, le voyage reprend. On s’enfonce de nouveau aux partages d’expériences. Certains s’endorment encore. D’autres cependant, profitent de l’occasion pour apprendre auprès de leur professeur.
À 15h, le véhicule franchit la porte de l’université.


   Nathanaël KALGUIE, en noir  et Rahim GNEGNE en bleu,  décharge les bagages



                                                                                                               
                                                                                                     Reportage Lucien KAMBOU 

Départ des futures journalistes du département de communication et journalisme de l'université Ouaga 1 Pr Joseph Ki ZERBO pour la 19ème Semaine nationale de la culture


                Semaine nationale de la culture(SNC) Bobo 2018

 Les étudiants en 3e année de Journalisme de l’université Ouaga 1 en visite de travail dans la capitale économique burkinabè

Les étudiants en communication et journalisme Licence 3 /option journalisme ont rejoint Bobo-Dioulasso pour la 19ème édition de la SNC. Le départ a eu lieu ce vendredi 23 mars 2018 à 9h11 mn. Partis du département communication et Journalisme, il a fallu 8heures pour  rejoindre  la ville hôte de la SNC.

I
l est 9h40mn au département Communication et Journalisme. Le ’’gbaka’’, comme certains l’appelle,  aux couleurs de l’IPERMIC  vient de décoller pour la SNC Bobo 2018.
Les étudiants ne sont pas contents de leurs conditions de voyage. Partout les plaintes se font entendre : « On est choqué  de ce que le département nous a fait.» affirme un des étudiants.
 «  On ne peut pas comprendre que certains voyage avec Elitis, compagnie la plus chère au Faso pendant que d’autres vont pour le même travail avec un vieux véhicule. » Lance une autre voix.
« C’est vraiment déplorable » réplique un troisième.
Après une dizaine de minute, la joie revient dans le groupe.
« CJ hee ! » S’écrit une voix ! « Hee ! » répondent à cœur les autres.
Puis, une voix féminine entonne l’hymne nationale. Les esprits se calment et la joie revient.






                                    Quelque temps après les plaintes, le sourire revient dans les lèvres



Une escale à Boromo donne un nouveau goût au voyage
À 13h 10mn, le groupe conduit par M. TRAORE Moussa, encadreur, arrive à Boromo.
C’est le lieu où la joie de voyager est réellement revenue. Après avoir savouré 4 poulets, GNEGNE et son équipe reprend la route. On s’enfonce dans les histoires et partage d’expériences. On oublie même la durée du trajet.
« Bienvenue à Bobo Dioulasso », c’est ce que l’on voit sur un gros panneau.  Des cris de joie retentissent dans le véhicule.  Il 16h15mn, c’est l’entrée dans la ville de Sia.
Pour certains étudiants ce voyage a un bilan mitigé. Georges YOUL : «On voyagé dans des conditions très mitigé parce qu’au départ vu l’état du car on pensait que ce serait très pénible. Mais finalement nous avons voyagé dans l’ambiance, dans la cohésion. Dans l’ensemble tout s’est bien passé. »
  Cet avis est partagé par Rachid OUEDRAOGO « Au début on était sceptique vu la taille du car qui nous attendait, on s’attendait à voir un gigantesque car. Cependant le fait qu’on soit ensemble et dans notre propre car, entre nous étudiant cela a créé un cadre propice à l’épanouissement et n’a pas hésité à  durant tout le trajet à manifester notre joie à travers des chansons, des danses. Pendant la pause à Boromo nous avons pris un pot. En général le voyage s’est bien passé. »


                    


             Les journalistes en formation débarquent dans leur nouveau lieu d’habitation




     Les étudiants sont conduits dans un centre d’accueil appelé Moria village, dans le quartier Ankar-ville de Bobo Dioulasso. Les étudiants  ne savent pas ce qui les attend, toutefois, ils se réjouissent  de participer à la SNC pour la 1re fois.
                                                                                          
                                                                                        Reportage Lucien KAMBOU


                Semaine nationale de la culture(SNC) Bobo 2018


  Grande  finale du tir à l’arc: Ini Brigitte réalise la meilleure performance

La grande finale du tir à l’arc de la SNC Bobo 2018 a eu lieu ce jeudi 29 mars 2018 de 8h30 à 11h au stade Wobi de Bobo Dioulasso. Composé de trois catégories, ce sport a permis aux compétiteurs venus de toutes les 13 régions du Burkina Faso de démontrer leur savoir-faire.            
A
rcs en mains, casquettes traditionnelles sur la tête, carquois à l’épaule, certains avec des tatouages sur le corps et d’autres en vêtements de Bozos (chasseurs traditionnels), l’un après l’autre les tireurs avancent. Chaque équipe a devant elle son encadreur. Il est 8h30mn au stade Wobi de Bobo Dioulasso. Le jury fait appel aux différents compétiteurs.
C’est partie pour la grande finale du tir à l’arc de la SNC Bobo 2018. La compétition regroupe 3 catégories : 21 participants composent la catégorie homme. La distance à laquelle ils tirent est de trente mètres (30m). Les femmes, au nombre de 5 doivent, tirer à vingt-cinq mètres (25m). Le trophée de la catégorie jeune est convoité par cinq(5) jeunes garçons. Ils tirent à vingt mètres (20m). Le principe est le suivant  explique le jury: chacun devra s’arrêter à la ligne indiquée et selon sa catégorie viser le tableau.

Les notes sont indiquées sur le tableau selon la couleur de la partie touchée par la flèche.

Le blanc est de 1 à 2 points, le  noir de 3 à 4 points, le vert de 5 à 6 points. Le jaune va de 7 à 8 points  et le rouge, la plus forte note va de 9 à 10 points.
Quand la flèche frappe le tableau mais sur aucune des couleurs ci-dessus, la note est zéro. Lorsqu’elle ne touche même pas le tableau, c’est un hors cadre. Après chaque tir, l’intéressé, son encadreur et le superviseur accourent pour voir. Les notes sont lis à hautes voix.
Chaque tireur a droit à 3 tirs successifs. Ini Brigitte OUSSE, de la catégorie des femmes est de l’équipe du Sud-Ouest.
Elle arrive à la ligne, prend son élan et lance. La flèche pointe la partie rouge du tableau qui indique 9 point. Elle vient de se faire ainsi la part du lion.
Des cris par-là, sursauts par-ci, applaudissements, les supporteurs galvanisent leur candidate.
Même si le jury n’a pas dévoilé les résultats, certains à l’exemple d’Ini OUSSE Brigitte connaissent déjà leurs résultats.  Pour cette dernière, contrairement à cette idée rependue d’usage de ‘’Wak’’, dans ce sport tout comme les autres disciplines sportives, seul l’entrainement paie. 
«Avant la compétition, je m’entrainait, J’avais une cible à la maison, et chaque soir, lorsque je revenais de l’école je m’entrainais près de 10 à 15mn. Je suis très contente de mon travail et je me préparerai pour les éditions à venir» a-t-elle affirmé.

                                          


                                         Brigitte OUSSE après ses tirs, arrache ses flèches de victoire
              


                                                                                                           Reportage Lucien KAMBOU 

Faut-il repenser la Semaine nationale de la culture(SNC)


                         19e  édition de la  SNC Bobo 2018

Le visage du grand rendez-vous  culturel burkinabè après 35 ans d’existence



La Semaine nationale de la culture (SNC) Bobo 2018 est à sa 19e édition. Porté sur les fonts baptismaux en 1983, la Semaine nationale de la culture (SNC) témoigne de la volonté de l’État burkinabè de placer la culture au centre des enjeux du développement.
Après 35 éditions la SNC sombre à remplir sa mission.


                   Rappel sur l’historique de la SNC



L
a SNC a vu le jour en 1983. À cette époque, les autorités politiques de la Révolution ont voulu faire de la culture nationale, le socle d’un développement tenant compte des réalités propres au Burkina Faso. La 1ère édition dite Ouaga 83, s’est déroulée du 20 au 30 décembre 1983 et a connu la participation de plus de 2000 artistes. La SNC sera donc programmée pour chaque année et de façon tournante dans les différentes provinces.
La 2ème édition, Gaoua 84, s’est tenue du 13 au 20 décembre 1984. Gaoua 84 tire sa célébrité de la qualité du site, de la diversité des expressions et de la participation d’ensembles célèbres tel l’ensemble instrumental du Mali.  En avril 1985, s’est tenu un séminaire national sur la SNC à Matourkou. La SNC deviendra une biennale. Mais gardera le principe de la célébration tournante entre les chefs-lieux de province. La 3ème édition en 86 s’est tenue à Bobo Dioulasso. La 4ème simultanément dans deux chefs-lieux de provinces voisines d’où la dénomination ‘’Koudougou - Réo 88’’. Ce sera aussi la fin du principe de rotation de la manifestation. La SNC fut institutionnalisée en 2000 avec la construction de son siège à Bobo Dioulasso.
Ses principaux objectifs sont les suivants :
§  la promotion de la création artistique ;
§   la revalorisation du patrimoine culturel national ;
§  le rapprochement et le brassage harmonieux des différentes formes d’expressions culturelles du Burkina Faso ;
§  Le renforcement de la coopération culturelle internationale
Depuis ce jour, la SNC est célébrée tous les deux ans.  À chaque édition un thème spécifique est choisi, et tout cela en faveur de la promotion des valeurs culturelles du Pays des hommes intègres. Pendant toutes les éditions tout le monde dit prendre conscience des enjeux culturels liés au développement du Burkina Faso. L’édition 2018 vient de refermer ses  ces portes ce 30 mars 2018 à la maison de la culture de Bobo Dioulasso.




La SNC a encore beaucoup à faire
Tout comme les autres éditions, nous avons entendu de beaux discours à la 19e édition allant dans le sens de la promotion des cultures burkinabè.  Mais dans la réalité qu’est-ce que cela a apporté dans le comportement des Burkinabè ?
L’aspect festif et la course aux prix prend le dessus sur la réflexion et le combat, seule voie de sortie de cette crise culturelle.
La SNC peut-elle réussir sa mission quand dans les faits plus de la moitié des Burkinabè ne peuvent pas se procurer des produits locaux. Ce que nous mangeons, portons, regardons influence sans doute notre façon de penser et d’agir. Combien de Burkinabè peuvent s’acheter du riz ou du tissu « made in Burkina » ? Et sans parler des difficultés de nos médias, l’atteinte des objectifs de la SNC, en tout cas si on l’entend comme son  promoteur feu le Président Thomas SANKARA, passe nécessairement par le développement de notre 7e art(le cinéma), et la music de notre terroir. Cela pourrait nous rendre plus pessimistes quand nous regardons les conditions de vie et de travail de nos artistes locaux, toute catégorie confondue. Il nous suffit de faire un tour au  Bureau burkinabè du droit d’auteur(BBDA) pour comprendre que ce n’est pas du tout facile pour ces derniers. Un artiste peut se retrouver à la fin du mois avec seulement des pièces de monnaie.  Aussi l’idéal serait-il adopter un rythme étranger. En tout cas pour tout artiste qui veut s’en sortir financièrement.
Quand tout le monde à commencer par la jeunesse dit prendre conscience des enjeux culturels de notre ère, combien sont prêts à consommer la music, le cinéma burkinabè ?
Le thème de cette 19e édition est interpellateur, « Sauvegarde des valeurs culturelles : enjeux et défis ». Le Premier ministre Paul Kaba TIEBA, lors de cette édition a affirmé : « Il n’y a  aucun pays qui s’est développé sans fondements culturels ». Il a précisé que la globalisation ne signifie pas la fin des identités mais plutôt que chacun doit rester soi-même tout en s’enrichissant des cultures positives extérieures. Mais ce rendez-vous du donner et du recevoir comme l’a appelé SENGHOR ne pourrait profiter au Burkina Faso que quand nous pourrons présenter au reste du monde un contenu dont nous sommes nous-mêmes fiers.
Aussi faudrait-il repenser la SNC pour la rendre plus dynamique et plus profitable aux Burkinabè.

                                                                                             Commentaire Lucien KAMBOU


La 19ème édition de la Semaine nationale de la culture referme ses portes


       Clôture de la Semaine nationale de la culture(SNC) Bobo 2018


Les lauréats de la 19e édition de la SNC à l’honneur à cette dernière nuit
La 19e édition de la SNC Bobo 2018 a refermé ses portes. La cérémonie de clôture a eu lieu dans la nuit du 30 mars 2018 à la maison de la culture Mgr Anselme Titiana SANON de Bobo Dioulasso. La soirée a été consacrée à la reconnaissance du mérite et à la récompense des lauréats de la 19e édition de la SNC. Cette cérémonie de clôture a connu la présence de nombreuses autorités dont le Président du Faso Roch Marc Christian KABORE et la ministre malienne de la culture, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo.
L
a cérémonie de la clôture officielle de la SNC a débuté à 21h. Trois(3) coups de balafon ont marqué cette phase. C’est le Président du Faso, Roch Marc Christian KABORE, président de cette nuit qui a donné les coups de balafon symbolisant la fin des activités de cette édition de la SNC.


                                      

Les 3 coups de balafon du président du Faso marquant la clôture officielle de la de la SNC Bobo 2018      
    


 Les lauréats de cette 19e édition expriment leurs talents devant les autorités

À cette dernière nuit, l’occasion a été donnée aux lauréats des différentes catégories musicales de démontrer leur savoir-faire au public, cette fois-ci sans jury. Des chants populaires au Warba en passant par la music traditionnelle, la chorégraphie et le slam,  les artistes ont su suscité les cris et les applaudissements du public et cela sous le regard attentif des officiels.
Zouka ana création est l’une des troupes qui ont presté. Cette  exprime la diversité de la mode vestimentaire du Burkina Faso. Elle a remporté le 1er prix  dans la catégorie chorégraphie. Pour sa présidente, madame Ouattara Djénabou, cette place est le fruit d’un travail de longue haleine.

                                        

                                  Zouka ana création sur la scène, le public n’a pas pu se retenir

« Ne cédons pas à la panique car c’est leur objectif… Unis nous vaincrons le terrorisme », nous dit le slameur Nathanaël Minougou. L’étudiant en génie minier a interpelé le peuple burkinabè à rester soudé pour la lutte contre ce fléau.  Ainsi se succèdent les troupes, le centre Guiré, la troupe artistique Ardi ambiance, Biri Lingani, tous en faveur de la promotion de la culture burkinabè et la de la promotion de la paix.
Cette rencontre a connu la présence du ministre de la culture malienne, madame N’Diaye Ramatoulaye DIALLO.

                                                                                                     



Photo de famille avec les lauréats : à partir de la gauche, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, 10e,  le ministre de la culture, Abdoul Karim Sango, 8e , la ministre de la culture malienne, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, 6e,


                                                                                         Compte rendu Lucien KAMBOU 

vendredi 18 mai 2018

Pourquoi les Chrétiens aiment-ils ainsi parler de leur Dieu ?


         Pourquoi les Chrétiens aiment-ils ainsi parler de leur Dieu ?


            Une des choses qui m’ont fascinées au sein de la communauté Chrétienne c’est leur dévouement et leur engagement à partager leur Foi. Dans les campus, dans  marchés, dans les rues,  cars, avions, dans tous  les lieux publics, dans les domiciles privés et  pour simplifier partout où il y a des hommes,  nous les retrouvons en quête des gens pour l’adhésion à leur communauté. Dans beaucoup de pays et surtout dans les pays Arabes ils sont violentés, torturés et parfois même tués. Mais nous remarquons que ces viols et tueries au lieu de les décourager entraine une prolifération du mouvement un peu partout. Qu’est-ce qui peut motiver de tels  jeunes gens sans défense à se donner ainsi ? Par quel droit le font-ils ?


            Nous ne pouvons pas comprendre la motivation de cette communauté sans chercher à savoir les bases de leur Foi.

            Le Livre sur lequel repose la Foi de la communauté  Chrétienne est la Bible, un livre traduit dans plus mille langues en version papier et audio.  Il est d’ailleurs le livre le plus lu, le plus vieux et le plus répandu dans le monde. Mais quel est le contenu de ce Livre qui a si marqué l’histoire de l’humanité ? 


                         Un aperçu général sur la Bible

La Bible est un livre de livres. Il est composé de deux parties dont l’Ancien Testament(AT) et le Nouveau Testament(NT). Soixante-six livres (66) forme le livre. Ces livres pourraient être considérées comme autant de chapitres. Mais ce n’est qu’un aspect de la vérité, car chacun de ces 66 livres forment une entité et présente son propre sujet et sa propre analyse ; c’est pourquoi il est nécessaire que l’on étudie ces livres à la lumière de leurs thèmes distinctifs. La Genèse par exemple est le livre des commencements, où germe l’ensemble des vérités bibliques ; Matthieu est le livre du roi.

Propagation les Actes



Manifestation                       les Evangiles
Les livres de la Bible forment des groupes distincts. D’un point de vue très générale il y’a cinq grandes divisions dans les écritures et ces divisions dont Christ est le thème centrale (Luc 24 :25-27) peuvent se fixer dans la mémoire grâce  cinq mots clés :
L’Ancien Testament (la préparation),
                                                 



Explication                     Les Epîtres

Achèvement l’Apocalypse
 



Entre d’autres termes l’AT est la préparation de la venue de Christ ; dans le NT, les évangiles révèlent Christ manifesté sur la terre ; les Actes présentent son message prêché et propagé dans le monde ; dans les épîtres son évangile est expliqué ; et dans l’Apocalypse, les objectifs de Dieu sont accomplis en Christ et par lui.



   La Bible forme un ensemble. Cette unité est prouvée par les faits suivants :

a)      Dès  la genèse, la Bible présente un seul Dieu. Qu’il parle ou qu’il agisse, il est conséquent avec lui-même et avec toute la révélation qui le concerne.

b)      La Bible compose une histoire suivie, celle de l’humanité en relation avec Dieu.

c)      La Bible fait part des prophéties les plus improbables et elle décrit l’accomplissement de certaines d’entre elles.

d)     La Bible révèle progressivement la vérité. Rien n’est dit d’emblée dans sa totalité ou définitivement. La règle appliquée dans la Bible est la suivante : « D’abord l’herbe puis l’épi et enfin le grain tout formé dans l’épi » (Marc.4 :28). Un écrivain sacré reçoit les premiers éléments d’une révélation, les approfondirent et les transcrit ; souvent des siècles plus tard, un autre écrivain sacré est poussé par le Saint Esprit à y ajouter de nouveaux détails, jusqu’à ce que l’ensemble soit constitué.

e)      Du commencement à la fin, la Bible annonce la rédemption

f)       Du commencement à la fin, la Bible développe un grand thème : la personne et l’œuvre de Christ.

g)      Enfin, les écrivains sacrés (plus de quarante) qui ont rédigé leur texte au cours de plus de 15 siècles, ont élaboré dans une parfaite  harmonie une doctrine progressivement relevé. Pour tout esprit sincère, c’est la preuve indiscutable de l’inspiration divine de la Bible.





A)    Aperçu de l’Ancien Testament

L’AT contient 39 livres rédigés en hébreu, et en araméen écrits sur une période de plus de 1000ans. Les cinq premiers livres de la bible forment un ensemble auquel on a donné le nom de pentateuque (selon la grecque pente qui signifie « cinq » et teukhè qui désigne « les étuis » où l’on rangeait les rouleaux). Le judaïsme y trouve la Torah, enseignement qui fonde la loi d’alliance. Aussi ce groupe de cinq livres est-il placé en tête de la bibliothèque biblique. Les livres qui font suite au pentateuque se présentent comme des récits historiques : ils relatent l’histoire du peuple hébreu. En les lisant attentivement, il est possible de discerner l’intention de leurs rédacteurs : édifier le lecteur. Ce tout petit peuple a dû sans cesses se battre pour continuer à exister et pour trouver son style de vie au milieu de peuples puissants qui eurent chacun leur période de domination sur le Moyen-Orient : Egypte, Assyrie, Babylonie, Perse, Grèce, Rome. 

 L’A.T peut se subdiviser en quatre sous-groupes distincts :

La Loi (pentateuque) ; Les Livres Histoires ; la poésie et la sagesse ; la prophétie.



Le Pentateuque : (5)  De Genèse à Deutéronome, appelés livres de Moise.

-          Genèse

-          Exode

-          Lévitique

-          Nombres

-          Deutéronome



Les livres historiques : (12) de Josué à Esther

-          Josué

-          Juges

-          Ruth

-          1 Samuel

-          2 Samuel

-          1 Rois

-          2 Rois

-          1 Chroniques

-          2 Chroniques

-          Esdras

-          Néhémie

-          Esther



Les livres poétiques : (5)  de Job à Cantiques des cantiques

-          Job

-          Psaumes

-          Proverbes

-          Ecclésiaste

-          Cantique des cantiques



Les livres prophétiques : (17)



Les prophètes majeurs (5) :

-          Esaïe

-          Jérémie

-          Lamentation

-          Ezéchiel

Daniel

 Les prophètes mineurs( 12)

-          Osée

-          Joël

-          Amos

-          Abdias

-          Jonas

-          Michée

-          Nahum

-          Habakuk

-          Sophonie

-          Aggée

-          Zacharie

-          Malachie



            Chacun de ces livres qui composent chaque section traite d’un thème spécifique. Par exemple, si la rédemption est le thème général du Pentateuque, qui relate l’histoire d’Israël, de la sortie d’Egypte à son arrivée dans un « bon et vaste pays », chacun des cinq livres a néanmoins son propre message. La Genèse est le livre des commencements et explique l’origine d’Israël ; L’Exode retrace l’histoire de sa délivrance ; le Lévitique traite de l’adoration d’Israël peuple délivré ; les Nombres parlent des faiblesses et des égarements du peuple racheté ; le Deutéronome enfin, averti et instruit le peuple en vue de l’entrée imminente dans le pays promis Les livres poétiques rapportent les expériences spirituelles du peuple racheté au cours des événements et des diverses situations où Dieu l’a conduit. Les prophètes furent des prédicateurs inspirés et les livres prophétiques sont composés de leurs sermons et de courtes explications d’ordre historique. Deux des livres prophétiques, Ezéchiel et Daniel se rapprochent de l’Apocalypse par leur caractère

-          La Bible relate l’histoire de l’homme .Elle commence tout à fait logiquement par le récit de la création de la terre et de l’homme ; puis elle montre comment la race humaine tira son origine du premier couple et comment elle dégénéra à cause du péché thème des onze premiers chapitres de la genèse. Dès le douzième chapitre commence l’histoire d’Abraham et de la nation dont il fut l’ancêtre. C’est cette nation Israël qui occupe la place centrale dans le récit biblique de Genèse 12 à Actes 2. Les païens ne sont mentionnés que dans leurs rapports avec Israël. Mais il est évident que si Israël occupe le premier plan, c’est par ce qu’il a été choisi pour accomplir les desseins universels de Dieu. (Det7 :7)                                                                    La MISSION PROPOSEE A ISRAEL était :

a)      Etre un témoin du Dieu unique, au milieu de l’idolâtrie universelle (Det.6 :4 ; Es 43 :10)

b)      Démontrer à toutes les nations l’incontestable bénédiction de celui qui sert le seul vrai Dieu (Det.33 :26-27 ; 1Ch17 :20-21 ; Ps.102 :102)

c)      Recevoir et préserver la révélation divine (Romains3 :1-2 )

d)      Manifester le messie, le sauveur et le Seigneur du monde (Romains 9 :4-5).                                     Les prophètes ont prédit un avenir glorieux pour Israël sous le règne de Christ. L’histoire d’Israël –passé, présent et future- se divise en sept périodes :

-           De l’appel d’Abraham à l’exode (Genèse 12-Exode20)

-          De l’Exode à la mort de Josué (Exode21-Josué24)

-          De la mort de Josué à l’établissement de la monarchie avec Saul (Juges1 :1-Samuel12)

-          La période des rois, de Saul à la captivité (1samuel.13-2Chroniques36)

-          La période des captivités

-          Le retour de l’exile, depuis la fin de la captivité de Juda à Babylone jusqu’à la destruction de Jérusalem en l’an 70 de l’ère chrétienne.

-          L’actuelle dispersion, devant aboutir au retour d’Israël et au rétablissement de la nation.

LES DIX PERIODES DE L’HISTOIRE de L’ANCIEN TESTAMENT  

Les périodes de l’Ancien Testament peuvent être divisés en 10 :

            1- La Période Primitive – de la création à env. 2166

            2- La Période Patriarcale et le séjour Egyptien– env. 2166-1446

            3- L’Exode et le voyage dans le désert – env.1446-1407(6)

            4- La Conquête et l’établissement en Canaan – env.1406-1385

            5- La Période des Juges – env.1385-1043

            6- Le Royaume unifié – env. 1043-931

            7- Le Royaume Divisé – env. 931-722

            8- Le Seul Royaume de Juda – env. 722-587

            9- La Captivité Babylonienne– env. 587-539

            10- La Restauration et la Période Post-Exile – env. 536-400





PERIODE 1 – La Période Primitive 

                 1. Passage biblique– Genèse1:1-11:26

2. Evénements  importants– La création et la chute de l’homme (Genèse.1-3), Caïn tue  Abel (Genèse.4), La lignée adamique continue à travers Seth (Gen.5), le déluge et l’alliance avec  Noé (Genèse.6-9), La famille de Noé s’agrandit et se rebelle contre Dieu à Babel (Genèse.10:1-11:9).

      3. Date – création à env. 2166 BC



PERIODE 2 – La Période Patriarcale

                      1. Passages Bibliques – Genèse.11:27-Exode 2:25

             2. Evénements importants – vies d’Abraham (Genèse12-25, voir l’alliance avec Abraham en Genèse15, 17, etc.), d’Isaac (Genèse25-28), de Jacob et de Joseph (Genèse37-50).

                  3. Date – env. 2166-1446 Av. J.C



PERIODE 3 – l’Exode et le Voyage à travers le désert – De Moise à Josué

1. Passages bibliques – Exode 3:1-Deteronome. 34:12

       2. Evénements importants – L’exode (Exode 3-15), le voyage au Sinaï (Exode 16-18), la promulgation de la loi etc.

Au Sinaï (Exode. 19-Nombre. 10), rébellion à Kadesh-barnea (Nombre. 13-14), le péché de Moise (Nombre. 20), du désert à Moab (Nombre. 21), les oracles de Balaam (Nombre. 22-24), les dernières paroles de Moise (Deutéronome).

                      3. Date – env. 1446-1407/6



PERIODE 4 – La Conquête et l’Etablissement en Canaan – de la mort de Moise à celle de Josué

            1. Passages Bibliques – Josué (y compris Juges 1-2)

2. Evénements importants – conquête du territoire (Josué 1-12), le partage du pays (Josué 13-22), les paroles d’adieu de Josué (Joué 23-24)

3. Date – env. 1406-1385



PERIODE 5 – La Période des Juges – De la mort de Josué à l’intronisation de Saul

   1. Passages bibliques – Juges, Ruth, 1 Samuel. 1-8

      2. Evénements  majeures  – Le cercle répétitif de vie de péchés, de jugements, de repentance, et de restauration

(Juges 2), leur demande d’un roi (1 Samuel 8)

                  3. Date – env. 1385-1043                       

PERIODE 6 – Le Royaume unifié – De l’intronisation de Saul à la mort de Salomon

1. Passages bibliques

a. livres historiques– 1 Samuel 9-1 Rois 11 et 1 Chroniques 10-2 Chroniques (cf. 1 Chroniques 8:29-9:1 et 9:35-44)

b. Psaumes –  Les nombreux de Psaumes de David,  Psaumes 72 (etc.)

c. Livres de sagesse – Job, Proverbes (La plus part étant de Salomon mais voir 30 & 31), Ecclésiastes, Cantique des cantiques

    

            2. événements Majeurs – règne de Saul, de David, et de Salomon.

3. Date – 1043-931

   a. Saul – 1043-1011

  -continué par son fils, Ishbosheth, dans le nord (à Mahanaim) jusqu’à environ 1004.

b. David – 1011-971 (1011-1004 à Hébron; puis à Jérusalem)

c. Salomon – 971-931





PERIODE 7 – Le Royaume Divisé – De la mort de Salomon à la chute de Samarie

1. Passages bibliques

a. Livres historiques – 1 Rois. 12-2 Rois. 17 (cf. 18:9-12) et Chroniques. 10-29

b. Livres Prophétiques – voir le ministère de Elie et Elisée

    2. Evénements majeurs  – Elie et Elisée (voir 1 rois. 17-2 rois. 13), la chute de Samarie (voir 2 rois. 17)

   3. Date – 931-722/1

4. Conflits entre le Royaumes du Nord et  du Sud

-voir. 1 rois 12:25-13:6; 2 rois 17



PERIODE 8 – Le Seul Royaume de Juda – De la chute de Samarie à la destruction de Jérusalem

1. Passages Bibliques

a. Livres Historiques – 2 rois. 18-25 et 2 Chroniques 30-36 (mais voir 36:22-23)

b. Livres Prophétiques

2. Evénements majeurs – l’engagement  international d’Ézéchias (2 rois.17-20, 2 Chr. 32, Esaïe. 36-39), le règne de Josias (2 rois. 22-23, 2 Chr. 34-35), les trois déportations (606/5 Daniel, 597 Ezéchiel, 587/6 la destruction de Jérusalem et du temple)                                                                                                    3. Date – 722/1-587



PERIODE 9 – La Captivité Babylonienne – De la 1ère captivité (606/5) au premier retour.

(Env. 536) ou de la  destruction of Jérusalem (587/6) à l’achèvement du second temple (516)

1. Passage Bibliques                                                                                                                                            a. Livres historiques – 2 rois. 25:27-30, 2 Chroniques 36:15-23, Daniel

b. Livres Prophétiques – Ezéchiel, mais voir aussi quelques parties de Jérémie et de Daniel

   2. Evénements majeurs  – les trois captivités (voir au-dessus), le décret de Cyrus appelant à la restauration (539 BC)

     3. Date – Au minimum de 587 to 539 Av. J.C



PERIODE 10 – la restauration – Du premier retour sous Zorobabel  (env. 536) à Malachie

(Env. 433)

1. Passages bibliques

a.       Livres historiques – Esdras, Néhémie, Esther

                                   NOTE: Cette période de l’histoire de l’AT n’est pas inclue dans Genèse-rois, qui s’achève avec l’exile. Contraste l’histoire des Chroniques, qui s’achève avec Cyrus roi de Perse qui décrète le retour des Juifs en Juda et la reconstruction du temple (voir les derniers versets de 2 Chroniques). Voir, aussi le lien immédiat avec les premiers versets de Esdras et, en conséquence, l’histoire en Esdras-Néhémie (livre d’Esther).

b.      Livres prophétiques  – Agée, Zacharie, Malachie (possible Joël?)

2 Evénements majeurs – les trois retours

            a. Zorobabel, 536 Av. J.C – Pour reconstruire le temple  (Esdras 1:3-2:2)

            b. Esdras, 458 Av. J.C – Pour restaurer la Loi Mosaïque (Esdras 7 et Néhémie. 8)

           c. Néhémie 444 Av. J.C – Pour reconstruire les murs de Jérusalem (Néhémie  1-6)

             3. Date – 536 - env. 400



       B)  Aperçu du Nouveau Testament



Le NT  contient 27 livres. Il fut écrit originellement en grec sur une période d’environ 100 ans. Il se subdivise en deux grands sous groupes

ü  Les récits





·         Les évangiles ( 4 ) :

-          Matthieu

-          Marc

-          Luc

-          Jean

·         Les Actes des apôtres



·         Les lettres (21)

Les épitres de Paul ( 14 ) : De Romains à Hébreux

-          Romains

-          1 Corinthiens

-          2 Corinthiens

-          Galates

-          Ephésiens

-          Philippiens

-          Colossiens

-          1 Thessaloniciens

-          2 Thessaloniciens

-          1 Timothée

-          2 Timothée

-          Tite

-          Philémon

-          Hébreux



 Les épîtres générales ( 7)

-          Jacques

-          1 Pierre

-          2 Pierre

-          1 Jean

-          2 Jean

-          3 Jean

-          Jude



ü  Le livre Prophétique ( 1 )

·         L’Apocalypse

Les évangiles montrent comment le messie promis, Jésus Christ, est apparu dans l’histoire humaine au sein de la nation juive ; ils racontent l’histoire de sa manifestation à Israël et comment il fut rejeté par son peuple. Ils terminent le récit de sa crucifixion, de sa résurrection et de son ascension. Les Actes des Apôtres relatent l’effusion du Saint Esprit et le commencement d’une nouvelle institution dans l’histoire de l’humanité, l’église. L’humanité se divise donc en trois groupes : les juifs, les païens et l’Eglise de Dieu De même qu’Israël est au premier plan depuis l’appel d’Abram jusqu’à la résurrection de Christ, l’Eglise remplit la scène, du deuxième chapitre des Actes au quatrième chapitres d’Apocalypse. Les derniers chapitres de ce livre complètent l’histoire de l’humanité et proclament le triomphe final de Christ.

5. Le thème central de la Bible est Christ. La personne de Jésus Christ, sa venue sur la terre comme Dieu manifesté en chair (1Tim.3 :16), sa mort et sa résurrection constituent l’évangile lui-même. Toutes les écritures de l’AT conduisent à lui et toutes celle du NT découlent de lui. L’Evangile est prêché dans les Actes et expliqué dans les épîtres. Christ, le fils de Dieu, fils de l’homme, fils d’Abraham, fils de David, réuni ainsi tous les livres sacrés pour en former un seul. Issue de la femme (Gn3 :14) c’est lui qui, en définitive détruit les œuvres de Satan. Descendant d’Abraham, il est le Dispensateur des bénédictions du monde ; Descendant de David, il est le roi d’Israël et il sera l’arbitre des nations (Es2 :4). Elevé à la  droite de Dieu, il est la Tête de l’Eglise qui est son corps ; pour Israël et les nations, la promesse de son retour représente la seule véritable solution à leurs problèmes. Pendant ce temps, l’Eglise se réjouie à la perspective de  l’accomplissement de la promesse : « Je reviendrai et je vous prendrai avec moi » (Jn14 :3). C’est de Lui que le Saint Esprit rend témoignage pendant toute la période de l’Eglise. Le dernier livre qui couronne l’ensemble est l’Apocalypse, la révélation de Jésus Christ.(Apo1 :1)



                     L’Ancienne Alliance et la Nouvelle

 Les livres de l’AT sont ainsi appelés par ce qu’ils relatent l’histoire de l’alliance (testament, selon le mot latin) offerte par Dieu au peuple d’Israël. Object d’une attention exceptionnelle de la part de Dieu, libérés de l’esclave imposé par le pharaon d’Egypte, sauvés du génocide planifié par ce roi, Dieu les conduit au désert de Sinaï et là il va contracter avec eux une alliance. (Hébreux9 : 16-21).                     Installés dans le pays promis par Dieu, le peuple hébreu a conscience de devoir se comporter en alliés fidèles de Dieu. Mais au contact de ses voisins et  de leurs croyances, le peuple d’Israël fait aussi l’expérience de ses propres faiblesses et infidélité. L’histoire souvent tumultueuse de sa relation avec un Dieu qui l’a choisi par amour et lui a donné la mission de faire connaitre son nom au monde entier, constitue l’un des  grands thèmes de l’AT. Dieu envoie des messages, inspire des sages et des hommes de foi pour rappeler, sans cesse les promesses et les exigences de l’alliance. Mais il les ferra savoir à plusieurs reprise que le jour vient ou il mettra sur pied une nouvelle  alliance  avec eux. Et c’est de cela qu’il s’agit dans le Nouveau Testament ou (Nouvelle Alliance).

 La Nouvelle Alliance a été bâti par Christ  à travers sa mort sur la croix  (voir Luc. 22:19-20, 1 Corinthiens 11:23-26, 2 Cor. 3, Hébreux. 8:6-13).  Cependant il y’a un autre niveau de l’accomplissement qui est avenir quand les  “branches naturelles” (i.e., le people d’Israël)  qui va être greffé dans le programme du royaume de Dieu dans la Nouvelle Alliance  (Rom. 11:17- 32; cf.  Le reste du peuple d’Israël dans l’église aujourd’hui en romains11:5 et le mur entre eux et les gentilles qui est renversé en Ephésiens 2:11). En fait il faut préciser que cette alliance est l’accomplissement de la promesse que le Seigneur avait faite à Abraham (Galates.3 :13-18).

A. La promesse de Dieu faite à Abraham est accompli dans la nouvelle Alliance (Gnenèse12 :                                                   1. Christ est l’ultime “postérité” d’Abraham (Galates 3:16)

2. Tous ceux qui sont membres de la nouvelle Alliance deviennent nécessairement des  “ enfants d’Abraham” (comparer Jean 8:31-59, Romains 4:9-16, Galates 3:7, 29, etc.) – Ils ont  la“ foi d’Abraham” 

3. Le motif de la “circoncision” (Genèse 17:9-14)  est aussi utilisé en relation avec le présent accomplissement, qui est en terme de  “circoncision du cœur” (Romains 2:27-29; cf. Lévitique 26:41, Deutéronome. 10:16, 30:6, Jérémie 4:3-4, 6:10, 9:25, et Ezéchie. 44:7).

B. L’Alliance avec Moise au mont Sinaï (l’Ancienne Alliance) est accomplie dans la nouvelle Alliance

1. Jésus a demandé et a vécu l’accomplissement de la loi  (Matthieu 5:17, Romains

10:4 [telos “fin” ou “but”], etc.).  Avoir la loi “écrite sur le cœur” (Jérémie. 31:33) est de “ vivre cela du cœur” (Matt. 5-7, 22:34-40, 23:23, Rom. 13:8-10, 2 Cor. 3:1-11, etc.).

NOTE: Ceci incluse tous les aspects de la loi, même la soi-disant “loi civile ”(Ex : 1 Cor 9:7-14 le "bœuf" et  le " prédicateur ") et  la “ loi cérémoniale” (voir en Ex : Romains 12:1 notre personne, 15:16 notre service, Hebreux 13:15-16 notre adoration et notre communion commune…)

2.  A travers le sacrifice  de sa personne Jésus a accompli toutes les exigences pour notre expiation et en conséquence notre acceptation par grâce dans la présence de Dieu.  En fait, notre compréhension de la signification de la mort de Jésus sur la croix dépend en grande partie sur notre bonne compréhension du système sacrificiel de l’Ancien Testament. Les écrivains du Nouveau Testament souvent sous entendent cela comme une fondation. Voir  en  exemple:

   a. Christ comme notre offrande de paix  est mort comme le sacrifice pour la ratification de la Nouvelle Alliance – cf. Ex. 24:5 et 11 avec Luc. 22:19-20 et 1 Cor. 11:23-25, etc.

b. Christ comme notre agneau pascale  (Ex. 12:1-15) est mort comme l’agneau de Dieu (cf.Jean 1:29 et 36??), dont le sang fut versé (cf. 1 Pet. 1:17-21), pour créer une communauté sans levain (cf. 1 Corinthiens 5:6-8 et 1-3).

c. Christ comme l’offrande pour notre péché (Lev. 4:1-5:13, esp. 4:27-31 [50 fois dans  le Lévitique]; cf. Rom. 8:3 NIV “une offrande pour le péché” et 2 Cor. 5:21) il a fait l’expiation pour  nous (cf. notre rédemption /rançon en Rom. 3:25, Matt. 20:17-19, 28, Romains 3:25, Ephésiens 1:7, etc.), et apporta le pardon à ceux qui se confient à lui (cf. 1 Jean 1:9, etc.).

                      La comparaison entre l’Ancienne et la Nouvelle Alliance

  1. L’ancienne Alliance n’était pas parfait.( 7 :11 ; 7 :18-19 ; Hébreux.8 :7-13 ;  Hébreux 9 :1-10)
  2. La nouvelle  est excellente (Hébeux7 :12 ; 7 :22 ; 8 :6)
  3. L’Ancienne Alliance était l’ombre de la nouvelle (Hébeux.8 :5 ; Hébreux10 :1)
  4. Le souverain sacrificateur de la Nouvelle Alliance  est supérieur à celui de l’Ancienne Alliance.(Hébr 4 : 14 ; 7 :23-28 ; 7 :13-17)
  5. Le sacrifice de la Nouvelle Alliance  est  supérieure à l’Ancienne (Hb.9 :12-14 ; 9 :23 ; Hb.9: 25-27 ; 10 :10-18)
  6. Le tabernacle de la Nouvelle Alliance est supérieure à celui de l’Ancienne (Hb9 :11 ;Hb.9 :27)
  7. La Nouvelle est entrée en vigueur par la mort de Christ (Hb.9 :16-27 ; 10 :19-23
  8. La sanction, de la violation, du mépris de la Nouvelle Alliance (rejet de Christ) est plus sévère que pour l’Ancienne (Hb.10 :26-31)



                                 Le Nouveau Testame: Base    doctrinale de l’Eglise

Pouvons-nous fonder une doctrine à partir de l’AT et l’imposer à l’église ?

Non, car tout ce qui devait être imposé à l’église comme doctrines l’a déjà été par les apôtres du Christ. Personne ne peut donc poser un autre fondement que celui qui a été posé. L’ancienne alliance était bonne mais la nouvelle est excellente, parfaite. Dans l’ancienne alliance, un agneau est offert pour les péchés ; dans le nouveau, le fils de Dieu (l’agneau de Dieu) est offert  Dans l’ancienne alliance ont avait un jour de sabbat mais dans la nouvelle  Christ est notre sabbat ; nous ne sommes donc plus dans l’obligation de l’observer (col.2 :16 ;Hb 4 :1-11). Et le livre des Actes des Apôtres nous montre clairement que ce sujet fut traité dans l’Eglise primitive.(Actes15).  En faite, toute sa vie Paul combattra contre ces docteurs qui cherchaient à soumettre l’Eglise à la vie selon la Loi (Ancienne Alliance). Et dans presque toutes ses épîtres il combattra contre tous ces faux enseignements qui cherchaient à asservir les Chrétiens à la Loi. (cf Galates, Colossiens…)

Les doctrines de la  grâce sont développées dans les épîtres, et non  dans les évangiles ; cependant, elles y sont implicites puisqu’elles découlent de la mort et de la résurrection de Christ aussi,  on trouve des grandes vérités  en germe dans son enseignement, vérités qui seront développées dans les épitres. Le Christ des évangiles est lui-même la manifestation parfaite de la grâce.                                                                                                                                                        Les évangiles n’exposent pas la doctrine de l’Eglise ; le mot église n’apparait que dans l’évangile selon Matthieu. Rejeté par les juifs en tant que roi et sauveur, le Seigneur affirme : « je bâtirai mon Eglise » (Mat.16 :18) dévoilant ainsi un mystère « caché en Dieu » (Eph.3 :3-10) jusqu’à ce moment-là. Cela concernait donc encore l’avenir ; mais son ministère personnel avait rassemblé les croyants qui, le jour de la pentecôte, devinrent par le baptême de l’Esprit les premiers membres de « L’Eglise qui est son corps » (Eph.1 :23 ; 1Cor.12 :12-13 ). Mais nous voyons le Seigneur donner à ses Apôtres la charge d’établir la doctrine (l’enseignement) de l’Eglise :  «  Les onze disciples allèrent en Galilée... Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. » (Matt28 :16-20).  «  Mais le consolateur, l'Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. »(Jn14 :26)

« Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire. »(Eph2 :20)

De toutes les épitres, ce sont les épîtres pauliennes qui vont surtout établir la quasi-totalité de la doctrine de l’Eglise des gentils de par la spécificité de son appel : Appeler à être l’apôtre des païens (Act.13 :2 ;26 :16-18 ; Gal.2 :7-9 ; 1Tim.2 :7...)

 C’est ainsi que en tant que Apôtres des païens Dieu donnera à l’Apôtre Paul la ligne de conduite de l’Eglise des païens. Ce qui sera confirmé par les autres apôtres. Désormais les pains peuvent avoir Access à la présence de Dieu en toute liberté car ils sont  désormais enfants de Dieu ayant reçu l’esprit du fils par la foi en Jésus. Ils n’ont pas besoin de judaïser pour être accepté de Dieu.

Pour quiconque veut savoir ce que le Seigneur attend de son Eglise, c'est-à-dire les doctrines auxquelles est soumise l’Eglise il ne faut pas faire recoure à l’AT car c’était l’ombre des choses à venir ; la réalité est en Christ. C’est pourquoi il faudra voir ce que disent les apôtres par rapport à cela dans les épîtres. Ce sont eux qui furent mandatés par le Seigneur pour montrer à l’Eglise la direction à suivre. Par Exemple : Le chrétien doit-il  obligatoirement se soumettre au sabbat qui est originellement le samedi ?                   











             L’importance de L’Ancien Testament (Pourquoi étudier / lire  l’AT si la nouvelle alliance a remplacé l’ancienne) 

  1. « Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. »2 Tim3 :16-17                                                                                                                                                                                                    Comme nous l’avons dit plus haut, lorsque Paul parlait des écritures ici, Il s’adressait de l’AT. L’AT est donc Inspiré et est Utiles pour nous enseigner, pour nous convaincre, pour nous corriger et pour nous rendre parfait. 
  2. « Or, tout ce qui a été écrit d'avance l'a été pour notre instruction, afin que, par la patience, et par la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l'espérance. » (Ro 15 :4) Egalement Il nous procure de la consolation, la patience et  de l’espérance.  
  3. « C’était l’ombre des choses avenir ». Elle nous permet de mieux comprendre la nouvelle alliance.



  1.  « Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur,  et qu'il envoie celui qui vous a été destiné, Jésus-Christ,  que le ciel doit recevoir jusqu'aux temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes. Moïse a dit: Le Seigneur votre Dieu vous suscitera d'entre vos frères un prophète comme moi; vous l'écouterez dans tout ce qu'il vous dira, et quiconque n'écoutera pas ce prophète sera exterminé du milieu du peuple. Tous les prophètes qui ont successivement parlé, depuis Samuel, ont aussi annoncé ces jours-là.  Vous êtes les fils des prophètes et de l'alliance que Dieu a traitée avec nos pères, en disant à Abraham: Toutes les familles de la terre seront bénies en ta postérité. »  C’est le fondement du Nouveau Testament. Christ et les apôtres se sont basés sur lui pour démontrer sa Seigneurie. C’est sur lui que le Nouveau est  écrit. (cf. Lc.24 :27,45-47 ; Actes 17 :2-3)



  1.  «  Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu’il a écrit de moi.  Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles? » « Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle: ce sont elles qui rendent témoignage de moi ».            Il rend témoignage de Christ. 



  1. L’AT est l’introduction inspirée du NT ; ainsi, quiconque entreprend l’étude des quatre évangiles, les comprendra beaucoup plus facilement s’il est déjà pénétré de la vision de la personne de Christ, de œuvre et son royaume ‘ donnée par l’AT. Les évangiles sont émaillés de citations, d’allusions et d’illustrations de l’AT. Le premier verset du NT renvoie d’emblée le lecteur à l’AT. Le Christ ressuscité ramène ses disciples aux écritures de AT pour leur expliquer ses souffrances et sa gloire. (Luc24 :27,44). L’une de ses dernières actions fut de leur ouvrir l’intelligence afin qu’ils puissent comprendre l »AT en rapport avec sa propre personne (Lc.24 :45). Par conséquent en abordant l’étude des évangiles, l’esprit devrait autant que possible être libéré de certaines idées préconçues ; Par exemple que l’Eglise doit être assimilée au véritable Israël, ou que les promesses de l’AT faites à Israël et l’annonce du royaume ne concerne que l’Eglise. Cette interprétation n’est pas vraie ; ainsi, on ne devrait pas prétendre que le « trône de David » (Lc.1 :32) est synonyme du « trône du Père » (Apo3 :21) ou que la maison de Jacob (Luc 1 :33) représente l’Eglise composée à la foi de juifs et de païens. Initialement, la mission de Jésus s’adressait aux juifs (Mat10 :5-6 ; 15 :23-25 ; Jean1 :11). Né sous la loi (Gal.4 :4), il était « serviteur des circoncis pour prouver la véracité de  Dieu en confirmant les promesses faites aux pères » (Ro15t :8) et pour accomplir la loi afin que la grâce puisse abonder. C’est pourquoi, jusqu’à la croix, l’empreinte de la loi de Moise et du Judaïsme demeure très forte (Matthieu.5 :17-19 ; Matthieu 10 :5-6 ; Matthieu 15 :22-28 ; Matthieu 23 :2 ; Marc.1 :44…)

A l’issu ce résumé nous pouvons dire que JESUS-CHRIST est la personne au centre de la Bible. Ce dernier décrit par la Bible comme égale à Dieu après avoir accompli ce qui est écrit de Lui selon Luc 24 : 46 (Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu’il ressusciterait des morts le troisième jour,  et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem) donne l’ordre à ses disciples de poursuivre la mission et ce jusqu’aux extrémités de la terre (Matthieu 28:19) en promettant demeurer avec eux jusqu’à la Fin du Monde car tout pouvoir Lui aurait été donné dans le Ciel et sur la terre. Ainsi c’est Celui qui a reçu tout pouvoir qui envoie ces hommes d’aller parler de Lui. Nous pouvons ainsi comprendre le zèle des chrétiens pour l’Evangélisation malgré les multiples obstacles. Tous les peuples, toutes les ethnies, toutes les langues et race de la terre ont droit à cette Bonne Nouvelle du Royaume des Cieux selon Apocalypse 5 :7 Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation.